En France, les choses commencent à bouger et cela se traduit dans les chiffres de l’emploi. Entre 2004 et 2014, le nombre d’emplois lié à l’environnement a augmenté de plus de 35%. Pour parler métiers verts, nous nous sommes rendus sur le campus de l’école Lea Tecomah, l’école de l’environnement et du cadre de vie de la chambre de commerce et d’industrie de Paris.
Dédiée aux activités de la « filière verte » depuis 1963, l’école délivre des diplômes du ministère de l’Éducation nationale, du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, mais aussi des titres spécifiques inscrits au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Aujourd’hui, près de quatre millions de personnes travaillent dans l’économie verte. Les perspectives pour l’avenir sont bonnes : La loi de transition énergétique fixe l’objectif de 40% d’énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici à 2040, ce qui pourrait générer 800 000 emplois en France d’ici à 2050 selon L’ADEME.
Autre source de recrutements : l’économie circulaire. Le gouvernement a présenté en avril 2018 sa feuille de route pour une économie 100% circulaire, avec un potentiel de création d’emplois de l’ordre de 300 000 emplois.
Près d’un quart des métiers verts se situent en Ile-de-France, qui regroupe presque 35% des offres d’emploi françaises liées à la dépollution des sites et sols pollués. Sur la 2ème marche du podium, la région Rhône-Alpes, première région d’Europe productrice d’énergie hydroélectrique. Enfin la région Hauts-de-France, très avancée dans le secteur de la chimie verte.
En Hauts-de-France, plusieurs pôles de compétitivité, chargés de mettre en relation équipes de recherche et entreprises, interviennent dans le domaine de la chimie verte.
Les métiers d’avenir sont les métiers liés au traitement de l’eau. En deuxième position, le métier de technicien de traitement des déchets, Citons enfin le métier original de pilote de drones ! En effet, les drones deviennent des outils précieux dans les métiers de l’environnement car ils permettent notamment d’assurer la maintenance des parcs photovoltaïques ou des parcs éoliens de manière.
