La pollution de l’air aggrave les allergies pour plusieurs raisons, qui sont généralement liées aux interactions entre les polluants atmosphériques et les allergènes, ainsi qu’à leurs effets sur le système immunitaire. Voici quelques-unes des principales façons dont la pollution de l’air aggrave les allergies:
- Interaction avec les allergènes: les particules fines (PM2,5) et d’autres polluants atmosphériques peuvent se lier aux allergènes, tels que les pollens et les spores de moisissures, augmentant ainsi leur potentiel allergène. Cette combinaison peut également permettre aux allergènes de pénétrer plus profondément dans les voies respiratoires, augmentant ainsi les chances de déclencher une réaction allergique.
- Irritation des voies respiratoires: les polluants atmosphériques, tels que l’ozone (O3) et les particules fines (PM2,5 et PM10), peuvent provoquer une irritation des voies respiratoires, rendant ainsi le système respiratoire plus sensible aux allergènes. L’inflammation et l’irritation des voies respiratoires peuvent également aggraver les symptômes allergiques existants.
- Modification de la production d’allergènes: la pollution de l’air peut également influencer la production d’allergènes par les plantes. Par exemple, certaines études ont montré que des niveaux élevés de dioxyde de carbone (CO2) et d’ozone (O3) peuvent augmenter la production de pollen par les plantes, rendant ainsi la saison des allergies plus intense.
- Impact sur le système immunitaire: les polluants atmosphériques peuvent également avoir un impact sur le système immunitaire, le rendant moins capable de combattre les allergènes. Certaines recherches suggèrent que l’exposition à la pollution de l’air peut provoquer un déséquilibre dans le système immunitaire, favorisant une réponse immunitaire exagérée aux allergènes.