CONSOMAG revient sur les points principaux d’attention lorsqu’on achète un véhicule à un particulier. Il ne faut rien laisser au hasard car seule la garantie des vices cachés s’applique lors d’un achat à un particulier contrairement à l’achat à un professionnel où s’ajoute aussi celle de conformité. N’hésitez donc surtout pas à questionner votre vendeur sur l’état général de la voiture et sur ses équipements avant de vous engager.
Pour inspecter la voiture sous toutes les coutures, fixez un rendez-vous de préférence en journée et faites vous accompagner d’une personne compétente en mécanique. À l’occasion de ce rendez-vous, l’association Force Ouvrière consommateurs vous rappelle de vérifier que tous les éléments de sécurité fonctionnent et bien sûr demandez à essayer la voiture, indispensable avant d’acheter. Vous pouvez également consulter le site du gouvernement : HISTOVEC. (https://histovec.interieur.gouv.fr/histovec/home) pour connaître l’historique du véhicule.
Au-delà de ces vérifications, le vendeur doit vous remettre un certain nombre de documents comme le certificat de situation administrative anciennement certificat de non-gage de moins de 15 jours, qui permet de vérifier qu’il n’existe aucune opposition à la vente. Si le véhicule a plus de 4 ans, il devra également vous fournir le contrôle technique, datant de moins de 6 mois, le certificat d’immatriculation, anciennement carte grise, ou son coupon détachable, barré avec la mention « vendue + la date » devra vous être remis. Enfin, le vendeur doit être en possession d’un certificat de cession qu’il faudra remplir en double exemplaire, l’un étant pour vous.
Une fois tous ces documents en main, vérifiez l’exactitude des écrits avant de signer : par exemple est-ce-que le modèle du véhicule et son immatriculation correspondent bien à votre achat ? Enfin si après votre achat, vous rencontrez des problèmes autres que ceux liés à l’usure normale d’un véhicule d’occasion, l’association Force Ouvrière consommateurs vous rappelle que vous pouvez faire jouer la garantie des vices cachés, à condition de le faire dans les 2 ans qui suivent la découverte du vice.
