Tout dépend de la date dont on parle ! En effet, il ne pas confondre la DLC, la date limite de consommation et la DDM, la date de durabilité minimale.
Chaque année, un français gaspille en moyenne 29 kg d’aliments dont 7 kg encore emballés ! Soit plus de 100 euros /an/ personne. Pour éviter de jeter inutilement, nous vous conseillons donc de bien différencier DLC et DDM.
Pour rappel, la DLC, Date Limite de Consommation est impérative. Elle est reconnaissable à la mention « à consommer jusqu’au… ». Cette mention figure sur les denrées alimentaires très périssables, par exemple les produits laitiers. La DLC est accompagnée de la température de conservation qui permet de savoir où stocker le produit dans le réfrigérateur.
En consommant une denrée après sa DLC, vous risquez une intoxication alimentaire. D’ailleurs, les denrées très périssables ne peuvent plus être commercialisées au-delà de cette date.
À l’inverse, un produit dont la DDM est dépassée peut être consommé sans risque.
La DDM, est indicative. On la reconnaît à la mention « à consommer de préférence avant le… » ou « à consommer de préférence avant fin… ». Elle figure sur les denrées peu périssables comme les conserves. Passée cette date, le produit n’est pas dangereux !
En effet, l’apposition d’une date de durabilité minimale (DDM) sur l’étiquetage des denrées alimentaires a simplement pour objectif de faire connaître au consommateur la date jusqu’à laquelle ces denrées conservent leurs qualités physiques, nutritives ou encore gustatives.
Pourvu que leur emballage n’ait pas été altéré, les denrées dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans risque. Vous pouvez ainsi éviter le gaspillage !